À une époque, à Pourrières, des parcelles de colline ont été distribuées à des familles pour qu'elles puissent survivre.
Des restanques soutiennent les terrasses dans les pays méditerranéens. Ici on les appelle des bancau (on prononce bancaou).
La préservation de ces restanques, trop souvent pillées, me semble essentielle aujourd'hui, d'autant plus que le climat s'assèche.
Après le grand incendie de 1989, mes parents et d'autres propriétaires avaient planté des arbres (Pins parasols, Pins noir d'Autriche, Cyprès, Cèdres ...).
Il est intéressant de constater aujourd'hui l'évolution des Cèdres de l'Atlas en fonction de l'endroit où ils ont été plantés.
Ceux qui sont sur un sol aride et peu profond mesurent 30 ou 40 cm.
Les plus grands, sont ceux qui sont sur les terrasses et surtout ceux qui sont au pied des restanques (4 m) car ils ont de l'eau en étendant leur racines dans ces restanques.
Qui sait, si dans un avenir proche, ce ne sont pas les restanques qui vont éviter le dépérissement de très nombreux arbres en pays méditerranéen ?
Savez-vous que, si une partie de ces restanques ont été construites par des paysans courageux, beaucoup d'autres ont été réalisées par les bagnards de Toulon.
J'ai souvent une pensée pour les "Jean Valjean" qui ont travaillé dans nos collines.
Certains blocs de pierre, de la restanque, ci-dessous, doivent peser plus de 100 kgs.
C'est une expérience étonnante de construire (même maladroitement !) une restanque.
Il suffit de mettre des pierres les unes sur les autres et de bien tasser la terre derrière pour s'apercevoir qu'on peut monter très haut et que l'édifice est très solide.
Super interessant, merci
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